Nous poursuivons et terminons notre cycle, commencé avec Flaminio, d’inspirations qui nous paraissent exagérées, mais qu’on peut traiter de baroques, en présentant Issac Habert qui fut actif autour de 1600 :
A la vision des tremblantes horreurs
Qui se traînent dans les sombres enfers
Les cavernes affreuses les fleuves ensoufrés
Les âmes malheureuses la mort l’effroi
La rage les fureurs les horribles terreurs
Qu’avec eux les éclats du céleste tonnerre
M’accablent dans une effroyable guerre
Je ne la craindrai pas étant près de ton oeil
Oeil qui donne la lumière aux lumières du monde
Oeil qui abonde d’appâts et de flammes
Plus beau et plus brillant que ne l’est le soleil