Comme on passe en été le torrent sans danger
Lui qui en hiver régnait sur la plaine
Ravissait par les champs dans sa fuite hautaine
L’espoir du laboureur et celui du berger
Comme on voit les animaux couards
Outrager le lion gisant sur l’arène
Ensanglanter leurs dents et d’une audace vaine
Provoquer l’ennemi qui ne peut se venger
Ceux qui la tête basse accompagnaient
La gloire du triomphe romain
Exercent leur audace sur des tombeaux poudreux
Les vaincus osent dédaigner les vainqueurs