Toute pensée a une unité qu’elle cherche à exprimer, parfois en vain. Bergson a énoncé ce problème en le réduisant à la seule philosophie. Chez Bergson l’unité est l’élan vital qu’il transporte du rire au mysticisme en passant par « l’évolution créatrice ». Y-a-t-il une telle chose chez Dhoquois ? Oui et non. Non parce que Dhoquois touche souvent à la philosophie, mais n’est pas un philosophe. Héraclite lui sert de référence, mais n’est pas la base de sa pensée. Celle-ci est faite de l’Histoire, de toutes les histoires, de celle de l’Univers à celle de l’animalcule. L’Histoire, faite d’une myriade d’histoires, est le socle et le fil conducteur de l’amorce de pensée qu’on trouve chez notre ami Guy Dhoquois.