Le fabuliste inconnu ( 22 )

Des moutons paissaient paisiblement Même le chien se reposait dans l’herbe ombragée Mais le camion de l’abattoir surgit suscitant un affolement bien compréhensible On se bouscule on s’écrase à demi On bêle à s’en égosiller Le chien aboie en vain Rien n’y fait Les bouchers emmènent leur lot Le berger n’était pas là C’est lui qui avait envoyé les tueurs