Il fut un temps où des pères
Eurent peur de la vapeur des locomotives
Et imputèrent au rail
D’horribles funérailles
Aujourd’hui des fils redoutent
La vapeur des centrales nucléaires
Ils ne manquent pas d’air
Le nucléaire est terrifiant
Mais il ne pollue pas
Sauf si on ne le protège ni des cataclysmes
Ni de ses déchets
A chaque époque moderne
Ses terreurs collectives
Devant la nouveauté
Qui n’est pas apprivoisée
Surtout quand elle touche au secret de la matière