Un fantôme s’enfuit le long de la vallée
Il abandonne trois femmes en deuil
Les humaines vertus lui font-elles reproche ?
Il court encore plus vite
Il foule aux pieds des malheureux
Il s’engloutit enfin
Dans l’azur du matin
Les fantômes
Ne sont que le reflet de nos angoisses
Ils sont souvent antipathiques