Le fabuliste inconnu ( 116 )

Un papillon étourdi
Se piqua aux dards
De la rose qui l’avait ébloui
« Cruelle ! Je te préfère désormais
Cette magnifique indolente »
Vers un pavot il vole à tire d’aile
Il boit s’enivre s’endort
D’un sommeil de mort
A tous les petits papillons j’adresse ce message :
« Soyez sages pour vivre ! »