Le fabuliste inconnu ( 156 )

Un fleuve se vantait de sa gloire
En arrivant à l’océan
Il était grand il était vaste
Il pouvait porter
De petits et grands bateaux
L’océan a mugi :
« Ne sois pas trop fier !
Tu ne serais rien
Sans les ruisseaux
Sans les rivières
Qui t’ont nourri »