Le fabuliste inconnu ( 165 )

Un enfant dans le grenier trouva un bâton
Il lui mit une tête de cheval
Et s’en servit pour des galops joyeux
Puis l’oublia
Au grenier on le remisa
Soixante ans plus tard
Le vieil enfant remonta difficilement au grenier :
« J’aurais bien besoin d’une canne
Tiens ! Que vois-je ? Mon bâton !
Il m’a secouru pour courir il me sert déjà à marcher
Bâton de jeunesse bâton de vieillesse
Bâton de sagesse ? »