Le fabuliste inconnu ( 180 )

Un ruisseau se vantait de ses eaux claires
Il fut absorbé par une rivière
Elle admirait sa sérénité
Elle disparut dans un fleuve
Le fleuve acceptait son cours bourbeux
A cause de sa puissance et de sa longueur
L’océan lui fit savoir qui était le plus fort
Personne n’était dans son tort