Un chêne immense pavoisait
« La tempête est pour moi une brise »
Près de lui et de la rivière
Les roseaux s’inclinaient constamment
Mais un terrible ouragan arriva du nord
Les roseaux rampèrent
Le chêne résista avec sa fierté séculaire
Le sol était détrempé
Le feuillage était lourd de pluie
Le chêne résistait encore
Quand l’ouragan se transforma en tornade
Elle déracina l’arbre
Qui s’abattit dans la rivière
L’orage passé
les roseaux se redressèrent