A la cour du lion
Arrivèrent deux rats
Qui croyant bien faire
Ne cessèrent de s’encenser l’un l’autre
Le premier mouvement du roi fut :
« C’est moi qu’ils devraient flatter ! »
Le second : « Il doivent être bien ignorants
Pour ainsi se faire valoir
L’amour-propre n’est pas le fait des sages
En fait leur ruse est déplaisante
Qu’on les renvoie à leur antre ! »