Une chèvre un mouton et un cochon gras
Montés sur une charette
S’en allaient au marché
Le pourceau criait en chemin
Comme si la mort était à ses trousses
Ses compagnons de peur d’être assourdis
Le priaient de se taire
Il répondait que peut-être
On prendrait au mouton sa laine
A la chèvre son lait
Mais que lui n’était bon qu’à être mangé
Le pourceau raisonnait
A quoi bon ?
Quand le mal est certain
Ni la peur ni la plainte
Ne changent le destin