Les fables de Fabre 88

Un chapon pensait à son triste sort
Il devait être mangé le lendemain
Un faucon apprivoisé lui demanda :
« Pourquoi ne fais-tu pas comme moi ?
Je vole et je reviens quand on m’appelle »
« Ne sais-tu pas qu’on m’a rogné les ailes ? »
Répondit le chapon
« Vois-tu mettre les faucons à la broche ? »