Les fables de Fabre 92

« Les vices forment une longue chaine
Qui emprisonne les humains
Il n’en est pas hélas de même des vertus
Chacune lutte pour elle-même »
Prétendait à raison
Un fabuliste célèbre
On pourrait ajouter simplement
Que les excès et les insuffisances
Nous guettent à tout instant
L’un est vaillant mais emporté
L’autre est prudent mais timide
Un troisième est modeste et orgueilleux…
C’est que les vertus exigent
De la discipline
Librement consentie
Tandis que les vices ne demandent
Que le laisser-aller