Les fables de Fabre 114

Un cerf se mirant dans l’eau d’une fontaine
Admirait tel un nouveau Narcisse
Sa belle tête son noble port
Son poitrail mais surtout ses bois
Multipliés par l’âge
Il ignorait ses jambes
Qu’il trouvait trop minces
Un limier le fait partir
Il se réfugie dans une forêt
Mais ses bois entravent
Sa fuite éperdue
Que seules permettent ses pattes fuselées
Ne faisons pas trop cas du beau
Souvent inutile il est parfois nuisible