La pomme de discorde brouilla les dieux
Ils la refilèrent aux humains
Pas aux gens grossiers
Qui ne croient qu’en eux-mêmes
Et à quelques fétiches
Non, à la partie la plus civilisée
Qui s’incline devant les idoles
Les pires étant invisibles
La pomme fit merveille
La haine brouilla davantage l’humanité
A quoi ressemblait cette pomme ?
A rien, à une autre pomme
Son nom suffisait
Je ne sais pourquoi je pense à un vieil adage :
« La matière est immortelle
On n’en doit garder que la fleur »