Un pauvre bûcheron ayant perdu sa cognée
Criait pleurait gesticulait arrachait
Ce qui lui tenait lieu de vêtements
Une riche dame eut pitié
Et lui offrit une hache d’or
Le bûcheron l’accepta volontiers
Et la vendit pour acheter
Une cognée ressemblant à s’y méprendre à la sienne
Il lui resta beaucoup d’argent
Qu’il donna à plus nécessiteux que lui dans sa famille
Là dessus il retrouva sa vieille hache
Egarée sous un grand tas de bois
« J’ai deux cognées je suis riche »
Il était bûcheron dans l’âme