Les fables de Fabre 132

Deux médecins se disputaient un client
L’un disait « il va très mal »
L’autre : « Ce n’est pas si grave »
Le premier conseilla un remède de cheval
Le patient angoissé en mourut
Le docteur Tant-pis triompha :
« J’avais donc raison
Il était mûr pour le trépas »
Le docteur Tant-mieux triompha :
« Si l’on m’avait écouté
Il serait encore parmi nous »
Dans la vie on rencontre souvent des optimistes
Des pessimistes
Parfois ils agissent et transforment les choses
Suivant leur fantaisie