Un âne en grand apparat
Portait des reliques sacrées
Sur son passage on se découvrait
On s’agenouillait
L’âne se rengorgeait
Pensant que ces hommages
Lui étaient adressés
Il rencontra une ânesse
Aussi sage que belle
Qui lui dit : » Pauvre fou
Ne vois-tu pas que tu te ridiculises ?
Chez un magistrat idiot
Un prêtre imbécile
C’est la robe c’est la soutane
Qu’on salue »