Les fables de Fabre 136

Un lièvre fut sauvé des chiens par sa vitesse
Une perdrix par sa petite taille
Au milieu des hautes herbes
Réunis les amis concitoyens d’une prairie
Se congratulèrent
Le lendemain le lièvre fut sauvé par son terrier
La perdrix par ses petites ailes
Elle s’envola au nez des chiens
Réunis les amis se dirent :
« On ne peut pas continuer comme ça
Si on allait au désert ?
Là pas de chiens On sera bien »
Dans le désert ils ne trouvèrent rien
Pas d’herbes de graines de vermisseaux
ils revinrent bientôt vers les chiens
Les endroits les plus aimables
Sont hantés par des gens détestables