Les fables de Fabre 142

Un berger ignorant
Descendit seul de sa montagne
Jeune encore
Il voulait courir l’aventure
il découvrit la mer
Il n’en revint pas de son immensité
« Elle plus grande que la montagne
Seul le ciel est plus vaste »
Il s’engagea comme matelot
Ses ambitions étaient aux dimensions de l’océan
Dix ans plus tard après deux naufrages
Le corps blessé un pécule minuscule
il remonta sur sa montagne
Pour raconter à qui voulait l’entendre
Son expérience héroïque