Les fables de Fabre 151

Un cheval et un cerf
Rivalisaient à la course
Le cerf gagnait presque toujours
Le cheval alla voir un propriétaire
Pour l’aider contre son rival
Le maître accepta
Et dépêcha sa meute
Le cerf en mourut
Le cheval remercia son bienfaiteur
Celui-ci lui dit :
« Puisque je te tiens
Nous allons changer les règles du jeu
Tu verras tu me remercieras
Tu vas courir plus vite »
C’est ainsi que le cheval
Connut l’écurie
La vengeance n’est pas un bienfait