Le 20 mars 2015 j’écrivais sur le fil ténu qui relie le détail de nos existences aux idées générales. Dans une certaine mesure le fil qui me relie à Régine est de cet ordre.
Les détails de nos vies, le détail que sont nos vies correspondent pourtant à des généralités, à des concepts. D’où la distinction entre le singulier, l’originalité irréductible d’une situation concrète, existentielle, et le particulier, partie d’un tout.
Sur le singulier nous avons des notions de type littéraire, sur le particulier nous devrions avoir des concepts. Ils manquent quelque peu. D’où la supériorité du singulier, donc de la littérature, de l’art.
Alors que la vie quotidienne nous contraint à être divers et variés le concept trop souvent nous rend têtus et obstinés. Monde de la raison le concept l’est aussi de la folie.