Sous l’abri de la moisson flottante
Une alouette avait déposé ses petits
Une poule de passage la félicita à grands cris
« Avant la moisson vous serez tous partis
Tandis que moi attachée au poulailler
La fermière me prive chaque jour de mes oeufs
Des tristes fruis de mon amour »
« Ne t’en prend qu’à toi-même, ma chère »
Répond la fille des champs
« Tu te répand en caquetages
Tu ne gardes aucun secret
Ne fais plus l’intéressante
Ne cherche plus à faire envie… »
« Tu parles bien , mère alouette,
Mais moi je ne suis rien sans le poulailler »