Aux débuts du chemin de fer
L’émoi était grand
Devant la double nervure des rails
Les traverses de bois
La locomotive noire
Son panache de fumée
Sa bruyante trépidation
Ses sifflements aigus
Les wagons se succédant à la queue-leu-leu
Mais un jour une machine quitta la voie
Et s’effondra sur le côté
Entrainant derrière elle
Les wagons enchevêtrés
Après enquête il apparut
Que le responsable était
Un petit caillou jeté par un enfant
Triomphez aventuriers casse-cou
Mais gare aux petits cailloux