Dans une belle maison deux épagneuls
Se partageaient les faveurs d’une jolie dame
Quand l’un plus alerte s’était posé
Sur les genoux de leur maîtresse
L’autre se hérissait grondait aboyait
Le vainqueur du moment
Ne restait pas en reste
Il se dressait grognait
Il défendait sa place des griffes et des dents
La dame excédée le jetait-elle à terre
Que le second prenait la place vide
Elle décida enfin de leur refuser
L’asile de son giron
Chez les hommes aussi
On trouve de pareilles scènes
C’est la faveur ou la disgrâce
Aboyés quand ils sont en place
Aboyeurs quand il n’y sont plus