Un vieux chien était la joie d’une maison
Les maîtres choisirent un jeune cabot
Pour divertir la maisonnée
Déjà savant il faisait mille tours
Donnait la patte se dressait sur deux pieds
Faisait le mort dansait cabriolait
Son summum ? Il devinait une carte à jouer
Le vieux chien dans son coin
Le regardait faire et regrettait amèrement
De ne rien avoir appris dans sa jeunesse
Il essaya bien de danser seul
Ses jambes le soutenaient à peine
Il était déjà tout essoufflé
Il se coucha à sa place habituelle
Et décida de se résigner à son triste sort
Sans amertume et sans joie
Que pouvait-il faire ?