Une balle tirée par une arme de fort calibre
Pulvérisa sur son chemin rectiligne
Un sequin d’or un grain d’encens
Un tas de fumier
A noter que les débris du sequin
Firent le bonheur de deux enfants
Que ce qui restait du grain
Fut disputé par deux oiseaux
Mais peu importe
La balle termina sa course infernale
Dans un pan de montagne
Que reste-t-il de son histoire ?
Rien Ni vestige ni souvenir
Je suis moi-même un enfant de la balle*
Personne ne se souvient de moi
N.B. : Dixit le philosophe méconnu