Un ara destructeur
Dont le cri faisait un vacarme infernal
Mettait tout en pièces de son bec crochu
Son maître qui l’adorait
Parlait partout de son oiseau charmant
Le chat qui avait perdu sa faveur
Se mit en tête d’imiter l’oiseau
Il s’attaqua à un fauteuil déjà abimé par l’ara
Que n’avait-il fait là ?
Le maître poussa les hauts cris
Qui l’accompagnèrent dans sa fuite
Le chat pensa certainement
Qu’on souffre tout de ce qu’on aime
Et rien de ce qu’on n’aime plus