Un vieil hibou paisible anachorète
Vivait sa retraite dans un clocher
Il était si heureux que parfois il chantait
De son cri monotone et sauvage
Ce hibou adorait l’huile
Cette friandise était la seule
A lui faire prendre des risques
Il comprit enfin que ce liquide
Vient de l’olive
Il essaya d’en croquer une
Il faillit se casser le bec
Attrapa un goût amer hideux même
Le mieux peut être l’ennemi du bien
Pour être heureux ou croire l’être
Ce qui revient au même
Qu’importent le pourquoi, la cause, le moyen ?
Le plus grand des bonheurs
Ne tient à rien