Un zèbre et un âne de la même taille
Le premier recouvert d’une ample houppelande
Cheminaient côte à côte
Le soir dans un village le zèbre se montrait à nu
Pour se faire applaudir
Un jour il mourut
Il fut beaucoup pleuré
La femme comme souvent plus ferme
Dans le malheur surtout s’il est domestique
Ecorcha la pauvre bête
Et rajusta la peau sur le baudet
La supercherie fut un succès
Il était dû à la renommée du défunt
Souvent l’habit fait le moine
Il suffit de la rumeur pour vous donner
Un talent de charlatan