Attelés côte à côte deux chevaux
Menaient bon train une carriole
L’un d’eux grand et fort
Trottait prestement et sans effort
L’autre était un bidet
Obligé à galoper
Quand l’un faisait un pas
L’autre en faisait trois
Mais l’orgueil le soutenait
Jusqu’à ce que ses forces s’épuisent
Sous son corps essoufflé ses jarrets s’affaissèrent
Il tomba pour ne plus se lever
Ainsi finit qui veut aller trop vite
Qui fait plus qu’il ne peut est à mettre chez les fous
Consultez bien votre force
Sur plus grand que vous ne réglez pas votre conduite