Un âne portait facilement
Une centaine de ballons
Bleus rouges verts jaunes
Ils enveloppaient le corps
Le surmontaient
Seules les pattes et la tête dépassaient
Ce cortège sympathique
Attirait l’attention
Et l’âne prenait pour lui
Ce qui allait aux ballons
Si l’opinion publique dégonflait les baudruches
Qui lui masquent la vue
Elle verrait enfin l’âne