Le fabuliste méconnu ( 145 )

Un carrosse doré
Roulait en paix dans la ville
Tiré par deux chevaux fringants
Sur des coussins moelleux
Une élégante jeune femme étalait sa beauté
Rehaussée d’or et de saphir
Un passant regarde
Et frissonne de rage :
« Cette femme je ne la connais pas
Mais c’est une putain de richarde
Elle insulte notre misère »
Il répète en marchant
Son sinistre refrain
Ill croise le lendemain le chemin
D’une jeune femme très jolie
Modestement vêtue mais avec goût
« Voilà comment on traite les ouvrières !
Encore heureux si les patrons leur offrent du boulot ! »
Cette jeune femme était en fait
La princesse du début

Ce monsieur était français donc mécontent