Freud a d’immenses mérites. Il est l’un des inventeurs de notre monde moderne et post-moderne. Ce n’est pas pour autant qu’il ait eu raison sur tous les points.
Nous avons déjà critiqué son concept d’inconscient qui au mieux est une facilité de langage, qui devient chez certains l’équivalent d’un sophisme, une entité qu’on ne peut connaitre et dont on se sert abusivement.
Il est grand temps de critiquer le concept freudien d’instinct de mort du reste tardif et peu développé. Il ne suffit pas de dire que « l’instinct de mort ne parle pas ».
Ce concept est tout bonnement impossible. Il n’y a d’instinct que de vie. Mais la vie contient en elle-même la mort.
Dans le fond le plus primitif la mort est nécessaire à la vie comme séparation, division… A l’amour originel s’oppose la haine… Notre monde comprend l’amour et la haine, la concorde et la discorde, l’union et la séparation, le Un et le Deux…
On peut parler d’un instinct de haine.