Il parait impossible d’apporter du nouveau sur un thème aussi rebattu depuis l’Antiquité. Mais il apparait que les choses dites nouvelles sont souvent une resucée. Il vaudrait mieux dire : « à nouveau sur la liberté ».
Pour une majorité la liberté est de faire ce qu’on veut. Soit. Mais notre libre-arbitre est souvent fantasque, erroné, voire criminel. Notre liberté n’existe que socialement. Elle suit des lois humaines qui se sur-imposent à l’ordre naturel.
De même que le jeu n’existe que grâce à ses règles, la société n’existe que grâce à ses lois et quantité de règlements. Certaines lois sont universelles dont la prohibition de l’inceste pourtant si facile apparemment à transgresser.
Les règles sociales sont si prégnantes qu’elles donnent son sens au jeu social lui-même. D’aucuns poussent l’amour des lois et de la loi aussi loin que possible. Ils préfèrent la forme au fond sauf que les formes légales, sociales sont bel et bien un fond. Elles deviennent Raison, rationalité et raison d’être.
Résumons-nous d’une autre façon, par un chemin différent en son milieu : l’esprit de liberté est d’abord « faire ce qu’on veut ». Les contraintes diverses, matérielles et autres, le transforment en : « faire ce qu’on peut ». Enfin une métamorphose sophistiquée, fondée sur des jugements moraux, donne : « faire ce qu’on doit ».
Si vous le désirez, vous pouvez essayer de réaliser, quelle que soit la dureté de la situation, votre souhait le plus cher ( et souvent dispendieux ) : « fais ce que veux ».
Ce que, moi, je veux, c’est la Loi, la loi de vérité, de justice et de liberté !