Je ne sais quoi faire en cette année nouvelle. Facebook ne saurait me satisfaire.
Je ne transcris pas mes rêves. Je les oublie en me promettant de les retenir. Je n’aurai jamais le talent de Robert Desnos.
Pas de rêverie. Je révasse peu. Bien sympathique pourtant est la rêverie qui se lie à vous comme le lierre au chêne.
Pas de collage de textes sauf de temps en temps pour s’amuser.
Peut-être un roman écrit par bribes. Il commencerait par : « J’étais assis à la terrasse du café « Aux bons amis » sur la placette du hameau dominé par la falaise rocheuse qui fait partie du massif de l’Ours… ». La suite plus tard.
Plus de poème, sauf exception.
Plus de gamme, ni de gemme, fait de phrases trop courtes et sans appel. Une maxime peut-être au hasard.
Surtout plus de fatrasie, l’équivalent à mon niveau du « Finnegan’s wake » de James Joyce, un supplice pour le lecteur.
Je ne produirai plus guère de fiches politiques ou historiques. Je privilégie mon tréfonds aux dépens de ma vie quotidienne.
Je souhaiterais des boules à facettes, comprenant au moins un dizaine de phrases complètes raccordées dans un raisonnement unique. La première serait sur le Doute considéré comme l’un des fondements de ma pensée…