Ménestrel
Ne nous chante ni le passé ni l’avenir
Le paradis est au présent
Dépêche-toi il va s’enfuir
Jamais l’amour ne sortira de ma tête
Il varie sans répit
Au coeur l’aimée pour la vie
A la périphérie les rencontres éphémères
Pour elles je me condamne au libertinage
Au vagabondage
Vivent le tambourin et la flute !
Je saute de joie
Je cultive en cachette mes diverses amours
Elles sont connues de tous
Il est temps que je m’arrête un moment
Mon aimée me verse un vin de rubis
Mon aimée me pardonne
Parce qu’elle aussi agit
Nous ne pourrions pas être plus heureux
Qu’aujourd’hui
Ni la religion ni la loi n’y peuvent
Quoi que ce soit