La splendeur sibylline rayonne doucement
Espérance et beauté se marient cette nuit
Nous nous fions sans crainte à cette lumière
Je lui donne sur la bouche un baiser
La ravissant ainsi à son scrupule à sa mélancolie
Sur la porte d’un sépulcre pleurait un nom
Le mien
L’amie voulut entrer
Je refusai tout net
« Il y a des choses que je préfère
Ne pas connaître »
Mon coeur se fit de cendre
Je chancelai sur le chemin
Soutenu par l’amie
Nous dîmes tous deux :
« Les goules ne sont pas pitoyables
Elles ne sont pas compatissantes
Elles tendent des pièges mortels »
Le secret de la vie est d’éviter la mort