Seul allongé dans l’ombre
je pensais délicieusement à toi
Que j’attendais d’un moment à l’autre
Ton appel tinta
Mon sang s’arrêta
Tu parlas je t’entendis
Tes pauvres mots semblaient venir du bout du monde
Ta voix semblait à peine la tienne
Tu finis par dire
Que tu aurais à peine une heure de retard
Tu raccrochas
Je n’avais pas eu le temps de rien te dire
Allongé à nouveau
Il me fallut peu de temps pour penser à toi
Comme avant ton coup de fil
Je t’offre ce petit poème
Pour rien pour pas grand chose
Car notre vie
C’est aussi peu de choses
Une petite chose