K.Y.R.58

Le cheval attelé se secoue
Piaffe creuse le sol avec un sabot rond
Ce cheval de trait est le dernier
D’une longue lignée
Je le préfère aux chevaux de course
Je le salue d’une caresse discrète
Il détourne la tête
Je pars je m’en vais
A jamais
Adieu belle maison de mon enfance
Que de jeux que de rires que de joies !
j’aurais voulu balayer les feuilles mortes
Que de souvenirs anciens
Qui ne me conviennent plus vraiment
Je quitte cette maison comme on laisse un amour
Le coeur gros le coeur lourd
Je suis triste