Laisse-moi vivre ma vie d’oiseau
Je volète car je ne sais plus voler
Je picore parce que je ne dévore plus
Je me souviens du temps
Où nous invitions chez nous
Des amis à danser
Ils n’étaient pas des amis
Ils ne nous ont jamais invités
Laisse-moi rire
Le meilleur remède contre la mélancolie
Bavardons
Dans le bavardage féminin
S’échangent de profondes vérités
Je ne suis pas bavard
J’en suis presque hagard
Nous ne bavarderons dons pas
Nous nous parlerons de temps à autre
Le silence nous aide
Il est notre complice