A la fois tout le monde et personne
Notre destinée historique est pathétique
On ne s’en sort pas en pillant en brûlant
En violant en tuant
je vous ai trop vus amis périmés
Je suis obligé de sortir du labyrinthe
Dont vous êtes les complices à votre insu
C’est inutile et dangereux Je le sais
je suis heureux un instant
Maintenant je vous rejoins
Amis de tous les jours
J’aurais voulu offrir aux dieux inconnus
Une place nette
Par malheur ou par bonheur ils n’existent pas
Mon coeur est surchargé parfois écrasé
Mon âme dans mes tréfonds reste libre
Nue lavée du souvenir
Dans des chambres désertes
Elle court vers toi
Amour