Un jeune fou s’adressa à moi en ces termes :
« Ne vois-tu pas vieux fou que tu te trompes du tout au tout ? »
Je répondis d’un ton suave et ferme :
« Accompagne-moi sur ma route »
Mécontent il me suivit cependant
Arrivés à l’étable, nous la traversames pour arriver d’abord à une église, puis à un moulin, enfin à une caverne
Au fond de cette caverne le vide apparut firmament étoilé
Le jeune fou déclara alors : « Mille regrets, je n’irai pas plus loin. J’en suis sûr maintenant, vous êtes bien un vieux fou »