Devant le vide j’ai toujours un peu peur
Le vide me demande toujours : « Présomptueux ton sort va t’apparaitre Bon courage »
Je reste la tête en bas perdu au dessus du gouffre
L’abîme devient une image de l’infini rougeoyante comme un enfer
Le soleil était noir et bizarrement brillant
Des araignées géantes nées de la corruption se glissaient vers moi
Du vide entre les araignées un nuage en feu éclata noircissant l’abîme qui se métamorphosa en tempête qui m’emporta loin de là sans connaissance
Je me réveillai veillé par un serpent énorme aux replis écailleux
Quand j’y pense ce n’était pas vraiment un serpent mais plutôt un monstre né de mon imagination
Je me secoue je me dresse et découvre ma chambre d’étudiant
Elle est telle que dans mon souvenir
J’avais juré ne jamais y revenir
Je suis de bonne humeur
Je me dis qu’il ne faut jamais dire ni jamais ni toujours