Témoignage d’une femme :
Le chien de la maison aboie au soleil levant
Je suis pure
La nuit qui m’emprisonnait dans sa noirceur n’est plus
On me disait que je n’étais rien d’autre que mes cinq sens ordinaires
Que je n’avais décidément rien d’extraordinaire
On me confinait
On niait mon esprit infini
On voulait me voir tourner dans le cercle étriqué de votre philosophie
Mon coeur plongé dans l’abime rougeoyait en vain
J’étais biffée de la vie
Un oeil lumineux se lève à l’orient
Pour certains l’aube nouvelle vaut la nuit
Les larmes succèdent aux larmes
Mais les larmes de l’aube s’appellent la rosée