Je suis un corps sans vie
Je gisais aux côtés de ma mère
La puanteur de nos carcasses
Montait jusqu’au ciel fugace
Importunait même les morts
jusqu’à ce que nous nous réduisions
A des ossements blafards
Depuis je cherche mon chemin
Par des sentiers détruits
Le jour et la nuit étaient noirs
Je m’aperçus soudain
Que je suis aveugle