La base veut être le sommet
Quand elle arrive en haut tout en haut
Le sommet est un pic
La base est toujours la base
Large et solide
Sauf dans ses zones boueuses
Pourquoi la base est-elle close
A sa propre destruction ?
Pourtant de son oeil
Pleuvent des fruits et des pièces d’or
Sa langue est de miel au milieu des ronces
Le sommet est un tourbillon furieux
Pour aspirer les créations diverses
Il inhale aisément la terreur et l’effroi
La contrainte est d’abord douce
La base tolère les rideaux qui s’interposent
Entre elle et ses désirs
Rien n’est vierge
Tout en définitive s’enfuit