RAG67

Sur chaque buisson les roses sont nouvelles
Les hortensias aussi dans leurs recoins
Je me souviens de mes marronniers
Tout parait simple dans un air aussi tendre
Les cloches sonnent à la volée
Les peupliers qui longent la rivière
Prennent un air grave dans l’air suave
Les fleurs des marronniers pleurent déjà finies
Parfumant l’air de leur agonie
Il neige en mai des pétales de fleurs
Les coucous sont des joujoux dans l’herbe claire
Pour la dernière grêle du printemps